Deux Réunionnais ont été mis en examen pour importation, détention et diffusion d’image à caractère pédopornographique annonçait le JIR ce matin. Le réseau de cybercriminels dépasse même nos frontières…
Alertés par le logiciel américain de connections suspectes en provenance de l’île, les enquêteurs de Nanterre ont retrouvé les deux individus.
Cyber-pédophilie : deux pédophiles réunionnais mis en examen
C’est d’abord la police australienne qui a mis la main sur ce vaste réseau de pédophilie sur le Darknet. Les enquêteurs découvrent que les internautes s’échangent des milliers de photos et de vidéos d’enfants à travers le monde entier.
Un logiciel américain du FBI a ensuite détecté des connections à La Réunion. Après avoir vu quelques photos, les enquêteurs métropolitains identifient deux suspects réunionnais, sur des affaires différentes.
Le premier est un homme âgé de 24 ans. Sur son ordinateur, les policiers ont retrouvé des vidéos d’enfants violés, très jeunes, parfois même des bébés.
L’autre homme partagerait lui aussi ce type de contenu. Il est suspecté de viols et d’attouchements sur deux enfants de La Plaine des Palmistes.
Le deuxième homme impliqué serait un proche d’une famille de La Plaine-des-Palmistes.
Pendant que les jeunes filles dormaient, il serait entré dans leur chambre pour prendre des photos. Sur les clichés, elles sont nues ou partiellement vêtues. Une des photos témoignerait d’une agression sexuelle.
Convoquée par les forces de l’ordre il y a deux jours, la famille des enfants est tombée des nues. Elle le décrivait l’homme comme "bienfaisant". Il aurait diffusé les clichés des leurs filles sur internet. Elles avaient environ 7 ans au moment des faits. Sur une dernière photo, un troisième enfant, cette fois habillé, est concerné. Son identité n’est pas encore vérifiée.
Les parents ainsi que leurs deux enfants ont été auditionné au commissariat Malartic. Passé en comparution immédiate, le suspect présumé dans cette affaire est placé en détention provisoire en attendant son verdict. La mère des deux fillettes déclarait : "Je veux qu’il paye pour ce qu’il a fait !"
