Au lendemain de la disparition tragique du petit Mathéo, décapité et brûlé par l’ancien compagnon de sa mère, le choc et la consternation règnent dans le quartier où s’est déroulé le drame.
Les regards sont tristes, l’interrogation et la colère se lisent sur tous les visages. Dans le quartier de Beaulieu, là où le petit Mathéo, quatre ans, a trouvé la mort dans des circonstances atroces hier, les riverains sont toujours sous le choc.
Selon les informations livrées ce matin par le Procureur de la République Philippe Muller, il s’agirait "d’un crime de vengeance" ; un crime qui ne serait "pas interprétable comme un rite sacrificiel" (cf Linfo.re "Infanticide : la conférence de presse du Procureur en vidéo").
Furieux à l’idée que le garçonnet ne soit pas son fils biologique, Jean-Charles Artaban a déchaîné sa violence contre le petit Mathéo. Déjà condamné à de multiples reprises pour des faits de violence et d’agression sexuelles, le mis en cause a commis l’irréparable en décapitant et en brûlant le corps de cet enfant qu’il considérait pourtant comme son fils.
Dans le quartier, les habitants se disent traumatisés par les événements sordides qui se sont produits près de chez eux. Tous condamnent ces actes d’une cruauté sans nom et témoignent leur soutien à la famille endeuillée.
Dans la vidéo jointe, les réactions de riverains encore sous le choc après le décès brutal de Mathéo, victime d’actes de torture et de barbarie hier.