Le procès pour escroquerie et détournement de fonds au sein de la Cité des dirigeants a eu lieu le vendredi 25 février dernier. La décision de justice est tombée en ce vendredi 8 avril, Christophe Di Donato, l’ancien président de la Cité des dirigeants a été condamné à 6mois avec sursis et 10 000 euros d’amende. Les autres accusés ont été relaxés, seul Michel Fontaine été absent.
La décision de justice est tombée en ce vendredi 8 avril, Christophe Di Donato, l’ancien président de la Cité des dirigeants a été condamné à 6mois avec sursis et 10 000 euros d’amende. Les autres accusés ont été relaxés, seul Michel Fontaine été absent.
Christophe Di Donato, ex-président de la Cité des dirigeants, a dû répondre d’escroquerie et d’abus de biens sociaux. En effet, les enquêteurs tentent de savoir où est passé l’argent de la Cité des dirigeants. Comment l’ex-président s’est versé plus de 12 000 euros de salaire avec des frais supplémentaires (voiture de fonction, hôtel, restaurants) ?
L’homme conteste toujours les faits qui lui sont reprochés : "je n’ai jamais volé personne, jamais escroqué. J’ai tout dit, tout donné. Mon salaire était à la hauteur de mon engagement."
Quant aux élus, ils ont également été entendus à la barre du tribunal correctionnel. Gérald Maillot est suspecté de détournement de fonds publics tandis que Michel Fontaine est suspecté de négligence. En effet, des millions d’euros ont été versés par des investisseurs privés, mais aussi par les deux collectivités.
Quatre ans de prison, assortis d’un sursis probatoire, ainsi que l’interdiction de gérer une entreprise pendant 5 ans, et l’indemnisation des victimes ont été requis à l’encontre de l’ex-président de la structure, Christophe Di Donato.
Ces réquisitions sont jugées sévères par la défense. "Concernant l’escroquerie, j’ai essayé de démontrer qu’il n’y avait pas de manœuvres frauduleuses qui ont déterminé les institutions à remettre des fonds", explique Maître Iobal Akhoun, représentant de Christophe Di Donato.
Ce sont deux années de prison avec sursis qui ont été requises contre Michel Fontaine. Il risque notamment ses mandats politiques, entre autres sa présidence à la CIVIS et son fauteuil de maire de Saint-Pierre.
Trois ans avec sursis à l’encontre de Gérald Maillot, ex-président de la CINOR, ainsi que 5 ans d’inéligibilité. L’avocate de Gérald Maillot, Maître Amina Garnolt, demande la relaxe dans ce dossier
Après une journée de procès, les trois hommes ne sont toujours pas fixés sur leur sort.
La Cité des dirigeants voit le jour en 2017. Des millions d’euros ont été versés par des investisseurs privés, mais aussi par la Cinor et la Civis pour le projet. Les deux intercommunalités ont investi ensemble près d’1,4 million d’euros.
La première promotion est un succès, mais au fil des mois, la Cité des dirigeants s’avère être un échec, un coup dur pour les investisseurs. Les dépenses dépassent rapidement les recettes. Le gérant est suspecté d’avoir utilisé une partie de l’argent à des fins personnelles.