Le tribunal administratif a tranché hier suite à la mort d’un bébé in utero survenue en 2013. Le rapporteur public a établi la responsabilité du CHU.
En 2013, un couple perd leur bébé in utero. Le tribunal administratif a déclaré que le CHU Félix-Guyon était responsable.
L’établissement hospitalier devra donc indemniser le couple.
Le 11 janvier 2013, une jeune femme est prise en charge au CHU suite à une menace d’un accouchement prématuré. Une IRM est demandée.
Après hospitalisation, la femme est autorisée à quitter l’hôpital le 14 janvier, malgré les douleurs.
Le lendemain, la femme appelle le SAMU car les douleurs abdominales persistent.
Le 17 janvier, le mari décide d’emmener sa femme en urgence à l’hôpital car les douleurs ne cessent pas.
Il lui faudra plusieurs heures d’attente dans les couloirs du CHU pour apprendre que son bébé est décédé.
Suite à la mort du bébé, deux experts sont désignés et dénoncent "la responsabilité du CHU" ainsi que "la perte de chance de 100 % de donner naissance à un enfant viable si la prise en charge avait été adéquate."
Mais également "un cumul de différents problèmes organisationnels ayant réduit les chances d’accueillir un bébé vivant."
Le jugement sera rendu d’ici quelques jours.