Les proches d’Henria Esther qui assistent au procès de Jean-Ariste Caliapin espèrent avoir des réponses. Pour Odette Poncet, présidente de l’association Femmes Solidaires, "le drame aurait pu être évité".
Soutenus par l’association Femmes Solidaires, les proches d’Henria Esther assistent à la deuxième journée du procès de Jean-Ariste Caliapin, qui comparait aux Assises pour l’assassinat de son ex-concubine le 18 novembre 2011 à Saint-Pierre.
La famille de la victime espère obtenir des réponses à ses nombreuses interrogations. Elle veut surtout comprendre les raisons de l’acharnement de violence de Jean-Ariste Caliapin envers la mère de ses quatre enfants.
Pour Odette Poncet, présidente de l’association Femmes Solidaires, "le drame aurait pu être évité". Odette Poncet estime qu’Henria Esther "n’a pas été suffisamment protégée" et met directement en cause la responsabilité des autorités.
La présidente de l’association Femmes Solidaires considère qu’Henria Esther aurait pu bénéficier d’une ordonnance de protection dans la mesure où elle était "en danger de mort".
Les experts ont décrit Jean-Ariste Caliapin comme un homme autoritaire, strict, jaloux et méfiant, qui aime tout diriger et qui a du mal à expliquer ses actes. L’avocat de l’accusé, maître Bruno Raffi rappelle que son client vivait "dans un environnement de ladi lafé".
De son côté, l’avocate de la partie civile Maître Brigitte Hoarau dresse le portrait d’un homme "obscur" dont les motifs du passage à l’acte sont "disproportionnés".
Le verdict de la Cour d’Assises est attendu dans la journée.