Ce jeudi 4 mai marque le deuxième jour de procès pour les frères Sadzoute et leur cousin, jugés pour violences en réunion. Ces derniers sont poursuivis pour agression par arme à feu dans laquelle la victime, Mickaël Arzeux, a été grièvement blessé. Le jeune homme est aujourd’hui handicapé. Le procès est prévu sur 3 jours. Les accusés seront fixés sur leur peine dès demain.
Ce jeudi débute le deuxième jour du procès aux assises du clan Sadzoute. Donovan, Alexandre et Maxel Sadzoute-Imangue devront répondre de leurs actes lors de leur procès qui a débuté hier aux Assises.
La veille et le jour de la Fèt Kaf 2014, Alexandre, Maxel et leur cousin Donovan Sadzoute règlent leurs comptes avec un rival, et tout ceux qui interviennent pour lui venir en aide.
Donovan et Alexandre se rendent au domicile de Mickaël Arzeux. Ils lui reprochent de s’être immiscé dans leur différend. Donovan tire un coup de fusil et blesse le Portois, mais plusieurs témoins affirment avoir entendu deux détonations.
La victime Mickaël
Hier matin, dans la salle du tribunal, les membres des familles Sadzoute-Imangue étaient venus en nombre pour soutenir leurs proches. Les accusés qui reconnaissent en partie les faits.
"Donovan a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, il faut maintenant expliquer le contexte et les raisons pour lesquelles il a agi. C’est là dessus que cela va s’orienter", ajoute l’avocate de la défense.
Les trois suspects sont poursuivis pour des chefs d’accusation différents. Alexandre Sadzoute est jugé pour violences commises en réunion suivie de mutilation ou infirmité permanente, récidive de violences volontaires en réunion ayant entraîné une ITT, dégradation de bien d’autrui.
Donovan Sadzoute doit répondre de récidive de violences en réunion avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente.
Maxel Sadzoute est de son côté, jugé pour violences ayant entraîné une ITT et dégradations de bien en réunion.
Pour ces chefs d’accusation, Donovan et Alexandre Sadzoute risquent jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour violences volontaires entraînant une infirmité permanente. Maxel Sadzoute risque jusqu’à 5 ans de prison.