L’examen du corps de la gramoune dont le cadavre a été retrouvé samedi matin chez elle par un voisin a permis aux enquêteurs de confirmer la thèse d’une sauvage agression.
Paulette, la gramoune de 80 ans, retrouvée morte dans son lit samedi matin dans la ZUP 1 du Port, a été mortellement agressée. L’autopsie confirme qu’elle est décédée suite à une série de coups violents portés au visage par un objet contondant.
L’examen du corps a été réalisée ce lundi matin. L’autopsie révèle que la gramoune a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi entre 2 et 6 heures du matin.
C’est un objet contondant qui a été utilisé pour lui asséner des coups d’une grande violence. Seul son visage a été ciblé : elle a en perdu plusieurs dents.
À cause de ses nombreuses plaies au visage, elle s’est asphyxiée avec son sang. Un oreiller a ensuite été posé sur sa tête.
Une gramoune de 80 ans a été retrouvée morte chez elle aux alentours de 8 heures du matin, samedi, au Port dans l’allée Bodmanzi par une de ses voisines. Le cadavre de la victime se trouvait sur le lit ensanglanté. Dès les premières constatations, les forces de l’ordre s’orientaient vers un décès suspect.
Les gramounes isolées ciblées ?
Pour les voisins, les craintes sont nombreuses. Tous se demandent qui a pu s’en prendre à Paulette, une gramoune de 80 ans sans histoire et appréciée de tous.
Certains expliquent avoir entendu du bruit dans la nuit mais pas de cri.
Des voisins assurent qu’un homme aurait essayer d’entrer chez plusieurs personnes ce soir-là, des gramounes vivant seules.
"Cette nuit-là, un homme voulu entrer. Il a dit qu’il allait me donner de l’argent."
"Vers 4 heures du matin, j’ai entendu quelqu’un ouvrir le portail et appuyer sur la poignée de ma porte d’entrée. Les chiens ont aboyé. J’ai regardé par la fenêtre mais je n’ai rien vu."