John Soares Da Silva condamné en Angleterre pour avoir tiré sur sa femme a été incarcéré à La Réunion. En cavale depuis de long mois, il a été placé en détention provisoire suite à l’émission d’un second mandat d’arrêt après que le premier ait été jugé irrecevable.
John Soares Da Silva est à nouveau en détention. Suite à l’émission d’un second mandat d’arrêt européen, la chambre d’instruction a décidé de remettre le Portugais aux autorités britanniques.
Pour l’instant, John Soares Da Silva, ne sera pas livré de suite aux policiers d’Outre-Manche. Celui-ci a annoncé son intention de se pourvoir en cassation. Il faudra attendre quelques jours pour avoir une décision définitive.
C’est un nouveau retournement de situation après que le Portugais ait été laissé libre car le premier mandat d’arrêt européen lancé n’ait pas été appliqué par la Justice de La Réunion à cause d’un vice de forme.
Un premier mandat d’arrêt non valide
John Soares Da Silva est libre depuis le 13 juillet dernier. L’homme était pourtant recherché par les forces de l’ordre britannique. Interpol avait émis un mandat d’arrêt européen. À La Réunion, où il travaillait sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, il avait été placé dans un premier temps en détention provisoire.
Mais Interpol a émis un nouveau mandat d’arrêt pour demander aux policiers réunionnais de remettre John Soares Da Silva aux forces de l’ordre britanniques.
Selon Le Quotidien de La Réunion, la chambre d’instruction s’est à nouveau penchée hier sur le dossier. John Soares Da Silva s’est à nouveau opposé à son extradition, d’après Le Journal de l’Île.
Pour rappel :
Les faits datent de 2003. John Soares Da Silva vit alors à Ashford en Angleterre lorsqu’il est interpellé par la police britannique pour avoir tiré sur son ex-femme. Il est alors placé en détention provisoire mais bénéficie d’une remise en liberté conditionnelle. Le tireur fuit l’Angleterre et se dirige vers la métropole.
Le Portugais âgé d’une cinquantaine d’années passe huit ans dans l’Hexagone avant de finalement retourner en Angleterre en 2011. L’affaire n’est pas classée. L’homme est de nouveau incarcéré avant d’être remis en liberté conditionnelle.