Jugés pour coups mortels dans le cadre de l’enquête sur la mort de Jean-Rico Pasquet en février 2014, le procès des trois agresseurs présumés s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de Saint-Denis.
Christopher Boyer, Alexandre Carpaye se retrouvent ce vendredi 22 avril à la cour d’assises de Saint-Denis, dans le box des accusés. Le procès est prévu sur deux jours, aujourd’hui et lundi 25 avril. Ils sont poursuivis pour violence avec préméditation ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Deux ans après le drame, les membres de la famille de Jean-Rico Pasquet sont tous présents ce matin à la cour d’assises.
Ils exigent des réponses pour enfin comprendre le déchaînement de violence, qui a coûté la vie au dionysien de 45 ans.
Un troisième homme, Alex Larichaudy, est accusé d’avoir assisté au drame sans avoir porté secours à la victime. Il ne s’est pas présenté au tribunal. Les forces de l’ordre sont à sa recherche depuis deux semaines.
Son avocat tient à minimiser son rôle dans la mort de Jean-Rico Pasquet. "Mon client n’est poursuivi que pour un délit. Celui de non assistance à personne en péril".
"La tête fracassé"... "Il ne méritait pas ça"
"Peut-être que plus tard nous connaîtra plus encore. Le médecin légiste a dit qu’il avait la tête fracassée, mais je ne sais pas avec quoi". "Il a été frappé encore et encore. Il ne méritait pas ça".
"Pas des personnes, mais des criminels"
Le père de la victime de poursuivre. "Ce ne sont pas des personnes qui ont fait ça. Ce sont des criminels. Mon fils, Jean-Rico Pasquet ne méritait pas ça du tout. Aujourd’hui, zot lé vivant, et mon fils est sous terre".
Un quadragénaire succombe sous les coups de ses agresseurs à son domicile
Dans la nuit de samedi 15 au dimanche 16 février 2014, Jean-Rico Pasquet, un Dionysien de 45 ans, est retrouvé sans vie à son domicile, à La Montagne. L’alerte avait été donnée par un camarade de beuverie de la victime qui avait été interpellé sur place, avec un autre "dalon".
La thèse de l’agression avait rapidement été avancée mais c’est l’autopsie pratiquée le lundi 17 février 2014 qui a permis de le confirmer car la thèse de la mort naturelle était totalement écartée. Les traces de sang retrouvées au domicile de la victime laissaient d’ores et déjà penser que ce décès était d’origine criminelle.