Les organisations syndicales ont rencontré le Préfet ce vendredi afin d’ouvrir les discussions quant au RSTA, les primes COSPAR et les dettes fiscales et sociales. Ils sont restés, pour le moment, sans réponse.
Les groupes syndicaux ont pris rendez-vous avec le Préfet ce vendredi afin d’obtenir quelques précisions portant sur la passage du RSA au RSTA , des primes COSPAR et des dettes dettes fiscales et sociales des entreprises. Le but de la rencontre : demander des chiffres concrets quant à l’impact des changements.
Les organisations syndicales souhaitaient dans un premier temps obtenir la différence en chiffres précis entre l’ancien RSTA et le nouveau RSA. Certains seraient perdants avec 30 à 40 euros par mois en moins et mais d’autres y gagneraient. Ils sont néanmoins restéS "dans le flou" selon Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR.
Quant aux primes COSPAR, il était question de discuter de leur disparition, ce qui se traduirait par une diminution de 50 à 60 euros par mois pour certains bénéficiaires.
En ce qui concerne les dettes fiscales et sociales des entreprises, les syndicats demandent des études au cas par cas. Aucune réponse précise n’a été donnée mais selon Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR, le Préfet les ont "entendus".
La CFDT, CGTR, FSU et FO, parmi d’autres, souhaitent pouvoir faire des propositions au préfet mais pour le moment les organisations sont encore dans le "flou".
"Nous attendions des réponses sur les trois sujets et la rupture de ces systèmes, explique Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, et même si nous n’en avons par obtenu, nous attendons des précisions pour pouvoir trouver les meilleurs moyens d’accompagner ces changements".