Les professionnels affirment ne pas pouvoir vendre moins cher et dans le même temps augmenter les salaires et supporter une augmentation des matières premières.
"Aucun élevage à la Réunion ne pourra accepter une baisse de 20% de ses prix de ventes, sauf si la baisse est sur toute la ligne de production, depuis le matériel et le bâtiment jusqu’à l’achat de l’aliment" explique Eric Payet, éleveur.
Mais les éleveurs sont aussi des consommateurs, également touchés par la vie chère. Pour Jean-Paul Avril, président de la fédération des coopératives, il est possible et nécessaire d’entendre la demande du COSPAR : "nous ne pouvons probablement pas accéder à toutes leurs attente mais je crois qu’il faut dans un souci d’effort solidaire que l’on regarde de façon transparente ce que l’on peut faire". Concrètement, il pourrait s’agir de baisses variables et progressives selon les filières.