Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a haussé le ton face à la face à la hausse des violences que subissent certains élus locaux. Le président de la République veut alors mener une action profonde dans les prochaines années.
Un millier de maires ont été invités mercredi soir à l’Elysée alors que se tient le 104e Congrès de l’Association des maires de France (AMF). Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a tiré la sonnette d’alarme face à l’augmentation des violences auxquelles certains élus locaux sont confrontés. Lors de sa prise de parole, le président de la République a haussé le ton en soulignant que la violence a pris place au sein de notre société. "L’action que je compte conduire dans les prochaines années (...) est celle d’un combat profond contre ce qui ne doit pas être une fatalité, mais qui doit être un vrai travail de civilisation que nous avons à bâtir ensemble", a-t-il souligné sur les propos repris par Le Figaro.
Les résultats d’une enquête Cevipof commandée par l’Association des maires de France (AMF), ont révélé une hausse du pourcentage d’édiles déclarant avoir été victimes de menaces verbales ou écrites. Il est passé de 28 à 39% en deux ans contre 29 à 39% pour les injures ou les insultes. Emmanuel Macron a parlé d’"une société de plus en plus violente". Le chef de l’Etat a dénoncé la violence dans le langage, dans les manifestations, et dans le rapport aux élus. "On est en train de se réhabituer à une violence qui est inacceptable", a martelé le locataire de l’Elysée.
Face à cette violence qui s’installe dans la société, Emmanuel Macron a souligné que la haine et la violence n’avaient pas de place, car il y a la liberté d’expression, de manifestation.
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