Santé publique France a diffusé son dernier bulletin sur la variole de singe en France. Une progression rapide de la maladie est constatée dans le pays avec près de 2 000 cas recensés.
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a déclenché son plus haut niveau d’alerte face à la propagation rapide de la variole de singe qui est considérée comme une urgence de santé publique internationale.
En France, 1 955 cas confirmés de cette maladie ont été enregistrés au jeudi 28 juillet, selon le dernier bulletin de Santé publique France, diffusé vendredi et rapporté par Le Parisien. Une progression rapide de la maladie est constatée avec 118 cas de plus qu’il y a deux jours et 388 de plus qu’il y a une semaine.
En deux mois et demi, plus de 60% de ces malades ont été identifiés en Ile-de-France, qui apparaît toujours comme étant l’épicentre de l’épidémie. Toutefois, au moins un cas confirmé est recensé dans chacune des régions de métropole, ainsi qu’en Martinique et en Guadeloupe.
Le quotidien précise que la grande majorité des malades sont des hommes qui ont eu des relations sexuelles avec d’autres hommes.
Parmi les 1 955 cas, seules 12 femmes et 2 enfants, âgés de moins de 15 ans ont été identifiés. Dans les détails, un quart de ces patients ont moins de 30 ans. La variole du singe se propage essentiellement par les contacts étroits lors de rapports sexuels, selon une étude, parue dans le New England Journal of Medicine le 21 juillet. Jusqu’ici, 42 malades ont été hospitalisés en France, dont 35 pour des complications en lien avec l’infection. Aucun décès, lié à l’épidémie n’est à déplorer.
La vaccination est désormais proposée à tous les hommes homosexuels multipartenaires et aux prostituées. L’objectif est de contenir l’épidémie le plus rapidement possible, mais aussi de limiter le nombre de personnes attrapant la variole du singe.
Le ministre de la Santé, François Braun, a donné plus de précisions sur la vaccination sur Twitter jeudi soir. En une journée, 1 581 personnes ont été vaccinées, soit plus de 11 000 au total. Pourtant, il a affirmé qu’elles ne sont pas vraiment protégées contre la maladie, car il faut deux injections de vaccin contre le monkeypox pour que l’efficacité soit optimale. La deuxième dose doit avoir lieu au moins 28 jours après la première.
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