D’après la ministre déléguée Carole Grandjean, cette réforme a pour objectif d’accompagner l’attractivité de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Jugée trop complexe, la validation des acquis de l’expérience (VAE) est jusqu’à présent peu utilisée. Dans le but d’accompagner son attractivité, comme l’a souligné mercredi 5 octobre, l’Assemblée nationale a adopté mercredi 5 octobre la création d’un "véritable service public" dédié. Le texte a été voté en première lecture par 147 voix contre 55. "Ce sera le rôle du groupement d’intérêt public que nous créons sur la base d’une plateforme numérique », qui a vocation à devenir "un véritable guichet unique de la VAE", a expliqué la ministre sur le récit du journal Le Figaro. Avec cette réforme, la VAE doit sortir de sa logique administrative en allégeant et en accélérant les procédures, a-t-elle ajouté. Le texte devra passer au Sénat à partir du 25 octobre avant son adoption définitive.
Les députés ont modifié le texte initial du gouvernement. Celui-ci prévoyait surtout des mesures pour l’extension de la VAE aux "proches aidants et aidants familiaux", pour qu’ils puissent accéder plus facilement aux métiers du grand âge, qui connaissent des difficultés de recrutement. Les députés ont alors plaidé pour l’ajout d’une réforme plus globale du dispositif. "Ce qui nous pose problème, c’est la méthode employée", a également regretté le député socialiste Arthur Delaporte. De son côté, le RN s’est abstenu pour protester contre un "débat foulé aux pieds".
Créée en 2002, la VAE est un dispositif permettant l’obtention d’une certification professionnelle grâce à la reconnaissance d’une expérience acquise, y compris dans un cadre bénévole.
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