Près de 8 000 voitures par jour, dont des poids lourds, continuent d’emprunter ce pont suspendu situé entre Drôme et Ardèche alors qu’il est interdit aux véhicules de plus de 7,5 tonnes.
Ce pont suspendu datant de 1827 compte parmi les plus anciens de France encore ouverts à la circulation. Situé entre Drôme et Ardèche, l’ouvrage reliant les villages d’Andance et d’Andancette est aujourd’hui interdit aux véhicules de plus de 7,5 tonnes. Les habitants s’inquiètent de la situation, car il est encore emprunté par près de 8 000 voitures par jour, dont des poids lourds. Les craintes des habitants se sont amplifiées après l’effondrement du pont de Mirepoix, interdit aux véhicules de plus de 16 tonnes et qui s’est écroulé sous le poids d’un camion trois fois plus lourd. "Ça pourrait nous arriver, on se le dit tous", a confié Élodie Dachis, habitante d’Andance sur le récit d’Ouest France.
La structure a fait l’objet d’une rénovation durant quatre mois au mois de juillet dernier. Un investissement d’un million d’euros a été consacré pour les travaux, une somme que les habitants ont jugé insuffisante. Le département de l’Ardèche, à qui revient la responsabilité du pont vétuste, a assuré qu’il n’est pas dangereux. Selon la même source, la structure actuelle est en bon état général d’autant plus que le la sécurité a été renforcée en 2013 en limitant le tonnage. De plus, des travaux d’entretien sont réalisés régulièrement. Pour le département de l’Ardèche, la priorité est d’abord de limiter la circulation en empêchant ces gros camions de passer, a déclaré Maurice Weiss, élu en charge des routes.
Si la solidité du pont inquiète plus d’un, l’étroitesse de sa chaussée pose également problème. Les voitures peuvent se croiser au milieu, mais pas aux entrées et sorties, raconte une commerçante d’Andancette.
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