Test de cybersécurité pour les JO 2024 : 10 % des gendarmes ont cliqué sur un lien frauduleux

Phishing

Le Parisien a rapporté le samedi 16 mars les résultats préoccupants d’un exercice de cybersécurité organisé récemment par les référents des JO au sein de la gendarmerie d’Ile-de-France (RGIF) en vue des Jeux olympiques d’été à Paris. Avec l’organisation d’un tel événement international, les menaces potentielles se multiplient. D’après le journal, sur les 9 000 gendarmes et gendarmes adjoints testés avec une simulation de phishing, 5 000 ont ouvert le mail suspect. Parmi eux, 500 ont cliqué sur le lien frauduleux, représentant ainsi 10% des participants à l’exercice.

Résultats décevants

Les résultats, jugés décevants vu la simplicité de l’attaque, soulèvent des inquiétudes légitimes. Recevoir un e-mail d’entreprise en pleine nuit peut éveiller la suspicion, même avec le logo de la gendarmerie. Le titre alléchant, ’Dotation exclusive de places pour les Jeux olympiques 2024’, a amplifié la tromperie. Le Parisien souligne des signes révélateurs tels qu’une adresse e-mail incorrecte et des fautes dans l’expéditeur. Les gendarmes piégés ont été redirigés vers une page d’alerte, avec des conseils pour prévenir de futures attaques, relaient les autres médias comme Libération.

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Même des officiers de haut rang dupés

Le jour suivant, les 9 000 gendarmes testés ont reçu un autre e-mail les informant que le message précédent était "un exercice organisé par l’état-major de la RGIF (Région de Gendarmerie d’Île-de-France)". Le général Xavier Ducept s’est ensuite adressé à ses hommes : "soyons-en tous conscients, la menace cyber est réelle et s’amplifiera encore à l’occasion des JOP [Jeux olympiques et paralympiques]". D’après le média source, parmi les militaires qui ont été dupés, il y avait à la fois des gendarmes du rang et des officiers de haut rang.

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