Télétravail : face au relâchement, des sanctions pourront tomber

Une mesure défendue par l’exécutif

Une étude réalisée par le ministère du Travail a révélé que durant le mois de janvier, seuls 64% de ceux qui pouvaient effectuer un travail à domicile le faisaient, contre 70% en novembre 2020. Au micro de Radio Classique ce mercredi, la ministre du Travail Elisabeth Borne a rappelé que le travail doit se faire à 100% à distance lorsque c’est possible. Un message qu’elle a demandé aux partenaires sociaux de relayer aux entreprises. Lors de son allocution vendredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a également souligné que le télétravail était une mesure plus que jamais nécessaire pour éviter un troisième confinement.

Un appel à la responsabilité

Des relâchements ont été constatés ces derniers temps et la ministre de Travail a aussitôt réagi. Elisabeth Borne a alors souligné l’importance de renforcer le recours au télétravail, une des mesures qui doit éviter le reconfinement. "Je lance un appel aux chefs d’entreprise et aux salariés pour renforcer la mise en œuvre de ce télétravail. C’est un appel à la responsabilité", a-t-elle lâché sur les propos repris par Le Figaro. En cas de non-respect de cette mesure, des contrôles renforcés seront réalisés. D’après la ministre, les secteurs où le télétravail a baissé ont été contactés un à un pour les remobiliser. Les services du ministère du Travail vont renforcer leurs interventions en entreprises. En plus des conseils et des contrôles, ils pourront donner des sanctions, a assuré la ministre.

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