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Cette sanction financière infligée à Google a été annoncée ce lundi par l’Autorité française de la Concurrence. L’amende a été décidée dans le cadre d’une procédure de transaction avec le géant américain.
Confrontée à des poursuites des autorités de plusieurs pays sur le front du droit de la concurrence, Google n’a pas nié les faits. Accusé d’avoir favorisé ses propres services dans le secteur de la publicité en ligne, le géant américain devra payer 220 millions d’euros d’amende en France. La nouvelle a été annoncée ce lundi par l’Autorité française de la Concurrence dans un communiqué. Selon cette dernière, la sanction a été décidée dans le cadre d’une procédure de transaction avec Google. Alphabet, la maison mère du géant américain, a enregistré 55,31 milliards de dollars (45,5 milliards d’euros) de chiffre d’affaires au premier trimestre 2021. La grande partie de cette somme a été récoltée notamment grâce à la publicité en ligne.
L’Autorité de la Concurrence a été initialement saisie par trois groupes de presse à savoir News Corp, Le Figaro et Rossel, avant le retrait du groupe Figaro. "L’Autorité a constaté que Google a accordé un traitement préférentiel à ses technologies propriétaires proposées sous la marque Google Ad Manager", a souligné l’Autorité sur les propos relayés par Le Figaro. A cause des pratiques du géant américain, ses concurrents ont été pénalisés sur le marché des SSP et les éditeurs de sites et d’applications mobiles, dont notamment les éditeurs de presse. En plus de la sanction financière, Google s’est engagé à résoudre les problèmes mis en évidence par l’enquête de l’Autorité notamment les processus algorithmiques complexes d’enchères.
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