Illustration - ISA HARSIN/SIPA
Dans le cadre de l’examen en première lecture d’un projet de loi sur le pouvoir d’achat, mercredi 20 juillet, l’Assemblée nationale a voté une revalorisation de 4 % des prestations sociales et des pensions de retraite.
Lors de la première lecture du projet de loi sur le pouvoir d’achat à l’Assemblée nationale, mercredi 20 juillet, les députés ont voté une revalorisation de 4 % des prestations sociales et des pensions de retraite. Votée à la quasi-unanimité, cette revalorisation prendra effet dès le 1er juillet 2022, de façon rétroactive.
Les allocations familiales, le revenu minimum pour les personnes sans ressources (RSA, Revenu de solidarité active), ainsi que l’Allocation adulte handicapé et les bourses étudiantes sur critères sociaux sont concernés.
L’alliance de gauche Nupes a dénoncé une revalorisation inférieure à l’inflation.
"Jupiter (...) balance depuis l’Olympe des miettes aux simples mortels. Cette revalorisation ne correspond en rien à la réalité de l’inflation dans notre pays", a ironisé l’élue RN Laure Lavalette.
Selon l’Insee, la hausse des prix a atteint 5,8 % au mois de juin et pourrait encore atteindre 6,8 % en septembre.
À la suite de plusieurs refus de l’exécutif lors de la précédente législature, l’Assemblée nationale a également voté la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé (AAH).
Comme le relate France24, les députés avaient déposé des amendements pour que les revenus du conjoint ne soient plus pris en compte pour le calcul de cette prestation, à compter d’octobre 2023 au plus tard.
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