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Le nouveau président des Républicains a expliqué la difficulté l’interdiction du port de la voile dans l’enceinte d’une l’école, alors que ce n’est pas le cas en dehors, même si c’est dans le cadre scolaire.
Lundi 14 octobre, le nouveau président du parti Les Républicains, Christian Jacob, a réclamé l’interdiction du port du voile lors des sorties scolaires. Le journal Le Figaro a rapporté que cette demande répond au débat relancé par un élu RN qui a pris à partie une mère voilée, vendredi 11 octobre.
Sur France Inter, l’élu LR a expliqué que le fait d’accepter qu’une personne voilée accompagnant des enfants en déplacements scolaires, lui choque. "Comment expliquer que c’est interdit dans l’enceinte de l’établissement, mais que si on est au contact des enfants en dehors, et toujours dans le cadre scolaire, on l’autorise ?", a renchéri Christian Jacob.
Dans ce sens, ce dernier a appelé à renouer avec la directive prise par Luc Chatel, ministre de l’Education sous Nicolas Sarkozy (2009-2012). En mars 2012, une circulaire demandait aux accompagnateurs de ne pas porter de signes religieux ostentatoires. Pourtant, une étude du Conseil d’Etat de décembre 2013, a relevé que les parents accompagnant des sorties scolaires ne peuvent être considérés comme des agents auxiliaires du service public. Donc ils ne sont pas soumis à la neutralité religieuse imposée aux enseignants.
"Vous dites au gouvernement d’interdire clairement le voile ?", demande-t-on à Christian Jacob. Ce dernier a répondu "ben oui ! A partir du moment où on l’interdit à l’école, pour moi, ça vaut pour tout le temps scolaire", a-t-il réitéré. En s’adressant à Julien Odoul, membre du bureau national du RN, il a, toutefois, ajouté qu’"on peut le faire sans agresser les gens"
Rappelons que ce membre RN a demandé à une femme voilée, présente dans le public au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, de retirer son voile. La femme a accompagné un groupe d’enfants venu de Belfort assister à l’assemblée plénière. Les élus du RN avaient ensuite quitté la salle, avant de dénoncer dans un communiqué une "provocation islamiste". Par ailleurs, plusieurs membres du gouvernement ont condamné l’attitude de l’élu RN.
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