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Le président de la République, Emmanuel Macron, s’apprête à dévoiler son plan pour transformer le système de santé français.
Moins d’une semaine après son plan pauvreté, Emmanuel Macron doit dévoiler mardi 18 septembre ses mesures pour "remettre d’aplomb" le système de santé français, notamment l’hôpital public, gravement en crise. Après le discours du président, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, détaillera la réforme baptisée "Ma santé 2022 : un engagement collectif".
"Ma Santé 2022 : un engagement collectif" est une véritable stratégie de transformation profonde, a relevé le cabinet du ministère de la Santé, lundi lors d’un point de presse. Avec cette réforme, le président Emmanuel Macron et sa ministre Agnès Buzyn veulent "remettre le patient au centre pour garantir à tous les Français un accès à des soins pertinents et de qualité". Pour atteindre cet objectif, le gouvernement planche sur la restructuration des soins de proximité. La réorganisation du collectif des professionnels de santé sera également de mise afin de satisfaire ensemble les besoins des patients de leur territoire.
Parmi les mesures phares déjà annoncées par l’exécutif, la suppression, dès la rentrée 2020, du "numerus clausus". Ce système limite le nombre d’étudiants admis en deuxième année d’études de médecine, sages-femmes, dentaires ou de pharmacie : seulement 13 500 étudiants sur les quelque 60 000 inscrits. Le cabinet du ministère de la Santé a déclaré que "le ’numerus clausus’ est un gâchis de vocations". Par contre, le système de formation des futurs médecins restera sélectif qui devrait passer par des partiels plus traditionnels.
Outre la suppression du "numerus clausus", le gouvernement a prévu quatre autres mesures : assurer la permanence des soins, dégager du temps médical, satisfaire les besoins du besoin, envoyer 400 médecins dans les territoires les plus défavorisés. Pour financer l’ensemble de ces mesures, le gouvernement prévoit 400 millions d’euros supplémentaires engagés dès 2019.
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