"Pièces Jaunes" : opération lancée par Brigitte Macron et Didier Deschamps

"On a besoin de vous"

Pour la deuxième année consécutive, Didier Deschamps est le parrain de l’opération "Pièces Jaunes". Mercredi 8 janvier, avec Brigitte Macron, ils ont donné son coup d’envoi au Centre hospitalier régional d’Orléans. Rappelons que pour des raisons de santé, Bernadette Chirac, figure indissociable des "Pièces jaunes", a démissionné. C’est pour cette raison que la Première dame lui succède, rapporte Paris Match.
Durant cette journée, ils ont visité le service de pédiatrie. Au passage, le sélectionneur a signé des ballons et maillot. Puis, devant plusieurs enfants et des membres du personnel de l’hôpital, Brigitte Macron a prononcé un discours. "On a besoin de vous", a-t-elle lancé expliquant vouloir "aider les aidants, en leur offrant 30 jours de répit par an".

"Je le fais pour la fondation"

Plus tard, la Première dame a été interrogée sur cette apparition publique. Face aux journalistes, Brigitte Macron a expliqué "ne pas avoir l’habitude" de ce genre de rendez-vous. "Ce n’est pas évident. Je le fais pour la fondation", a-t-elle réitéré. Elle a exprimé son souhait de mobiliser le maximum de personnes pour qu’elles donnent pour l’hôpital. "Je ne fais pas de politique. Je suis même à distance prophylactique du politique", a-t-elle annoncé. D’après ses dires, elle n’a ni les compétences, ni le goût, ni la légitimité. "Je ne vais pas sur le terrain politique. Quelquefois, on en fait tous par accident", a-t-elle réitéré.

Elle a remercié B. Chirac

Avant cette visite, la Première dame est intervenue au 13 Heures de TF1. Elle a ainsi, chaleureusement remercié Bernadette Chirac. Grâce à elle, les familles ont pu prendre une place dans les hôpitaux, avec les maisons des parents. "Merci madame, vous avez toute mon admiration, (...) Je vais essayer de faire comme vous, de donner et de relever encore de nouveaux défis", a-t-elle révélé.

Le chef de l’Etat comprend le désarroi du personnel soignant

Concernant la grève du personnel soignant, elle a indiqué comprendre ce désarroi et échanger, ainsi, ce sujet avec le chef de l’Etat. "Je lui en parle, il m’en parle également. Il en a extrêmement conscience", a-t-elle assuré en précisant qu’ils sont véritablement tous à la tâche sur ce sujet.
Sur TF1, B. Macron a martelé sa volonté de préserver "notre hôpital". "Notre hôpital, les Français l’aiment, on a un des meilleurs systèmes au monde", s’est-elle félicité. "Ensemble, on va tous faire avec notre hôpital. C’est l’ambition que j’ai, c’est ce qu’a fait Bernadette Chirac", a conclu la Première dame.

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