La ministre du Travail l’a affirmé lors d’un entretien accordé au Journal du dimanche. Elisabeth Borne a souligné qu’une suspension "n’est pas une rupture du contrat".
Dans la stratégie de lutte contre la Covid-19, l’exécutif a décidé d’élargir le pass sanitaire. Selon le Journal officiel, "les salariés, agents publics, bénévoles et autres personnes qui interviennent dans les lieux, établissements, services ou événement concernés, lorsque leur activité se déroule dans les espaces et aux heures où ils sont accessibles au public, à l’exception des activités de livraison et sauf intervention d’urgence" sont concernés.
Les salariés travaillant dans un lieu nécessitant un pass sanitaire doivent donc présenter ce fameux sésame pour accéder au bureau. En cas de refus, l’employé ne sera pas licencié, mais son contrat de travail sera suspendu, tout comme sa rémunération. La ministre Elisabeth Borne a prévenu, dimanche, dans un entretien accordé au JDD, que ceux qui sont suspendus n’auront pas droit aux allocations-chômage, car "ce n’est pas une rupture du contrat".
Les salariés des lieux concernés par l’extension du pass sanitaire ont jusqu’à la fin du mois d’août pour obtenir le précieux sésame. Elisabeth Borne a expliqué que "l’objectif est de lui donner du temps pour se conformer à son obligation, en évitant une sanction disciplinaire". En septembre, ceux qui ne coopèrent pas seront suspendus et seront privés de rémunération.