Oise : une enseignante suspendue pour avoir refusé de porter le masque

LINFO.RE – créé le 13.11.2021 à 17h31 – mis à jour le 18.11.2021 à 09h56 - La rédaction

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Anne-Claire Rossignol, une enseignante dans un collège dans l’Oise a décidé de ne plus porter le masque pendant les cours. Elle a été suspendue de ses fonctions.

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Une décision, une suspension

Selon Anne-Claire Rossignol, le port du masque est nocif pour les apprentissages, et qu’il convient de prendre de nouvelles mesures.
Pourtant, la crainte d’une nouvelle vague de Covid-19 continue de s’intensifier en France.
Le 8 novembre dernier, cette professeure de français dans un collège Gouvieux, dans l’Oise a ainsi, décidé de ne plus porter le masque pendant les cours. Comme le rapporte le journal 20 Minutes, le ministère de l’Education nationale l’a immédiatement suspendue de ses fonctions.

Apprentissage compliqué

Malgré cette décision, la femme de 45 ans s’active afin de retrouver le droit de faire cours sans masque. "Le métier d’enseignant doit être reconnu comme une profession dispensée de masques, au même titre que les présentateurs télé ou les avocats, par exemple", a-t-elle plaidé.
D’ailleurs, dans une tribune, publiée dans Libération, des psychologues ont déjà prévenu sur les impacts néfastes du port du masque pour les enfants à partir de 6 ans. Ce risque a été également évoqué par la Société française de pédiatrie en juin.
Vendredi, le président de la commission médicale de l’Assistance publique- hôpitaux de Paris (APHP), Rémi Salomon, a reconnu sur France Info, que "le masque perturbait l’apprentissage du langage et de la lecture pour les enseignants et les enfants".

Elle ira jusqu’au bout de sa démarche

Le rectorat a convoqué Anne-Claire Rossignol le 15 novembre afin de s’expliquer. Elle risque le conseil de discipline pour être radiée de la fonction publique.
L’enseignante a cependant, assuré qu’elle ira jusqu’au bout de sa démarche "soutenue par les enfants et les parents". "Je n’aurais pas fait cela avant que la majorité des gens et des enfants soient vaccinés", a-t-elle souligné.
Selon ses dires, il faut aujourd’hui réévaluer le rapport bénéfices-risques pour les élèves au moment où on se rend compte que l’épidémie va durer et devenir cyclique.