Yann Bohac/SIPA
Le président de Debout la France et député de l’Essonne estime que "faire vacciner des adolescents est une hérésie", alors qu’ils ne sont pas considérés comme des personnes à risque face à la Covid-19.
La progression du variant Delta du coronavirus, 60% plus contagieux que le variant Alpha, est au cœur des préoccupations du gouvernement Français. Face à la menace de ce variant, Emmanuel Macron avait annoncé, lundi 12 juillet, l’extension du pass sanitaire : preuve de vaccination, d’un test Covid négatif ou de rétablissement à la maladie.
Ce dispositif s’appliquera, dès le 21 juillet, dans les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, à partir de 12 ans. Il sera ensuite étendu aux cafés, restaurants, centres commerciaux à partir du mois d’août. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé une tolérance jusqu’à fin août pour les adolescents.
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Nicolas Dupont-Aignan est contre l’extension du pass sanitaire. Il a estimé sur RTL que "faire vacciner des adolescents est une hérésie" alors qu’ils "ne risquent rien". Le député se demande comment on peut obliger une personne à se faire vacciner alors qu’elle n’est pas vulnérable face à cette maladie.
L’élu d’Essonne soutient l’avis du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. Ce dernier disait : "Je ne crois pas à une vaccination de masse, je crois à des mesures ciblées en fonction de l’âge", a-t-il rappelé.
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Lors de cet entretien, Nicolas Dupont-Aignan a appelé ses compatriotes à manifester pacifiquement contre l’extension du pass sanitaire incitant à la vaccination. "J’invite les Français à faire preuve de bon sens, à vacciner ceux qui ont un risque, à ne pas vacciner leurs enfants", a lancé le député.
Cet ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle de 2017 est, par ailleurs, revenu sur le débat autour des onze vaccins qui doivent être administrés aux enfants. Il a assuré n’y avoir jamais été opposé, mais estime que "onze d’un coup", c’est beaucoup trop.
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