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Vendredi 15 octobre, une manifestation contre le pass sanitaire a dégénéré devant un hôpital en Martinique. Des forces de l’ordre ont été blessées.
Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le pass sanitaire est désormais obligatoire pour les personnels et les visiteurs du CHU de la Martinique, où la plupart des soignants refuse encore de se faire vacciner. Contre le dispositif, plusieurs d’entre eux ont alors manifesté devant le centre hospitalo-universitaire de Fort-au-France vendredi 15 octobre.
La tension est toujours forte devant l’hôpital Pierre Zobda Quitman. Les manifestants ont empêché à deux fourgons de gendarme de quitter les lieux. Des gardes mobiles supplémentaires ont été envoyés sur place (images RCI Martinique) pic.twitter.com/y4VZDamIR2
— RCI Martinique (@RCI_MQ) October 15, 2021
Alors que des soignants tentaient de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement sans le précieux sésame, ils ont été repoussés par des CRS. Des heurts ont alors éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre, qui ont dû se servir de gaz lacrymogènes. Une dizaine de policiers et quatre gendarmes ont été blessés par des jets de projectile, rapporte LCI. D’après le média, trois personnes ont été interpellées.
#Martinique HONTEUX : 2 soignants interpellés et menottés à l’intérieur de l’hôpital Pierre Zobda Quitman 😱 Pour non respect du #PasseSanitaire Merci #Macron et #Veran les soignants remplacés par les forces de l’ordre et l’hôpital est devenu un commissariat ! #Manifs16octobre pic.twitter.com/0O43yx6cFC
— LE GÉNÉRAL 0FFICIEL’💎 (@_LE_GENERAL__) October 15, 2021
Le préfet de la Martinique (Stanislas Cazelles) et le directeur général de l’ARS (Jérôme Viguier) ont condamné dans un communiqué partagé sur les réseaux sociaux "les violences et dégradations" en marge de la manifestation. "Le préfet et le directeur général rappellent qu’en cette période d’état d’urgence sanitaire tous les efforts doivent converger vers la lutte contre la propagation du virus", peut-on lire.
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