Invitée sur RTL, Frédérique Camilleri, préfète de police de Marseille, revient sur l’année noire de sa ville concernant les règlements de comptes sur fond de trafic de drogue.
Frédérique Camilleri ne veut pas parler d’un chiffre record… "31 assassinats ont été commis en lien avec les trafics de stupéfiants", révèle-t-elle, "ce qui rejoint à peu près les chiffres du parquet". Elle évoque "une année dramatique" qui s’explique également par, selon ses propres mots une recomposition des clans des trafiquants de stupéfiant dans la cité phocéenne, et "de leurs méthodes avec un usage de la violence qui se fait de façon beaucoup plus débridée qu’avant".
La préfète de police refuse toutefois de parler une situation hors de contrôle… "Pas du tout", appuie-t-elle. Dans des propos retranscrits sur le site de RTL, elle souligne avoir aussi "remporté des victoires" en 2022 dans la lutte contre les trafics, dans l’affaiblissement des points de deal et la diminution du chiffre d’affaires des trafiquants. "Nous avons aussi dressé 18 000 amendes aux consommateurs pour leur rappeler qu’ils sont au début de cette chaîne qui se termine par des morts", révèle Frédérique Camilleri.
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La préfète se félicite ensuite des moyens mis à disposition par Gérald Darmanin, notamment 300 policiers de plus depuis 2 ans. D’après elle, plus de 200 policiers font des opérations quotidiennes contre les trafics avec de multiples opérations, qu’ils essaient de désarmer les trafiquants avec "là aussi de belles victoires et de belles saisies", dont des armes de guerre. Et puis plus particulièrement, termine-t-elle, "faire ce travail de police judiciaire pour retrouver ces auteurs de fusillades et les présenter à la Justice".
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