NICOLAS MESSYASZ/SIPA
L’incident a eu lieu dans la soirée du dimanche 10 avril. La fédération communiste du Nord a affirmé avoir porté plainte.
Le premier tour de l’élection présidentielle en France s’est tenu le 10 avril. Comme il y a cinq ans, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les deux candidats qualifiés pour le second tour.
Dimanche soir, aux alentours de 21 h 30, le siège du Parti communiste (PCF) à Lille a été vandalisé. "Peu après l’annonce des résultats... un groupe de personnes plutôt jeunes ont tenté d’entrer de force, puis ils ont endommagé la porte d’entrée", relate la secrétaire fédérale du parti, Karine Trottein, citée par France 3.
Ces gens reprochent aux communistes d’avoir présenté un candidat face à Jean-Luc Mélenchon. Ils en veulent au candidat PCF, Fabien Roussel, d’avoir empêché la gauche d’arriver au second tour. Lundi, la fédération communiste du Nord a affirmé avoir déposé une plainte.
À l’issue du premier tour, le candidat du PCF a obtenu 2,28 % des suffrages exprimés (802 615 voix). Avec 21,95 % des voix, le candidat de la France Insoumise s’est posititonné en 3e place, à 421 420 voix de Marine Le Pen (2e). "Les voix de Fabien Roussel nous ont manquées, incontestablement", selon le député LFI du Nord, Adrien Quatennens.
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