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Une manifestation surprise qui s’est déroulée dans la nuit du samedi 13 juin, alors qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole ce dimanche dans la soirée.
Cette manifestation a été faite à l’appel de la Bac de nuit de Paris. Environ 150 policiers étaient sur les lieux. Ils ont entonné la Marseillaise et jeté des menottes à terre. Quelques heures plus tôt se déroulait une nouvelle journée de manifestations contre les ‘violences policières’.
"Nous attendions du ministre un geste de soutien et on a l’impression qu’il lâche les forces de l’ordre", a déploré un des manifestants dans des propos rapportés par la presse française. "Mes collègues se sont sentis lâchés, abandonnés par leur ministre de tutelle", a renchérit Yoann Maras, délégué syndical Alliance, chez Brut.
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La veille, ce sont les syndicats de police qui ont manifesté sur les Champs-Elysées pour évoquer leur colère, réclamant d’être reçus par le président Emmanuel Macron. "Si le Président de la République ne réaffirme pas un soutien plein et entier à la police nationale (...), il va falloir s’attendre à ce que le mouvement prenne de l’ampleur avec des actions et manifestations de policiers", d’après Yoann Maras.
Christophe Castaner avait déjà reçu le vendredi 12 juin les syndicats policiers dépités par ses annonces. Le ministre de l’Intérieur avait reconnu "une connerie" et "une maladresse" de langage lorsqu’il avait annoncé la suspension de tout agent en cas de ‘soupçon avéré’ de racisme.
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