Les manifestants en gilets jaunes ont affiché un nouvel objectif ce vendredi : transformer le "Black friday" en "Yellow friday". Ils s’attaquent désormais à l’économie, soit indirectement à l’État.
Le septième jour du mouvement des gilets jaunes coïncide avec le "Black friday". Les manifestants souhaitent alors transformer ce jour de grosses soldes importé des États-Unis en "Yellow friday". Avec cette initiative, les individus opposés à la hausse des taxes et du prix du carburant s’attaquent à l’économie, et de manière indirecte à l’Etat. En vendredi, les commerces et les transports de marchandises seront ciblés à part les raffineries, les dépôts de carburant et quelques centres d’impôts. Plusieurs appels étaient alors lancés, ces dernières heures, sur les réseaux sociaux, en particulier à travers un groupe Facebook dédié au "Black friday".
Dans l’agglomération de Lille, le syndicat Force ouvrière (FO) de Transpole, qui gère les transports en commun, soutient les gilets jaunes. Il a fait savoir qu’il compte mener des actions pour perturber les soldes de ce vendredi. "Nous ne pouvons pas encore dire sous quelle forme nous allons faire cela, mais effectivement, il risque d’y avoir des perturbations sur le réseau dans la journée", a confié Angelo Savoca, secrétaire général de FO Transpole sur 20 Minutes.
Ailleurs en métropole, plusieurs réunions étaient organisées jeudi soir dans le Vaucluse concernant le "Black friday", rapporte Le Dauphiné Libéré. À Bollène, près de 500 personnes ont prévu de bloquer un Leclerc et un Intermarché ce vendredi à 8h30. Des participants ont même proposé de faire en sorte "que les gens puissent ressortir des grandes surfaces sans payer", souligne LCI. Mais l’idée a été finalement rejetée.
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