Neuf Français sur dix sont favorables à une réforme dans l’éducation. Ils souhaitent que l’école accorde une attention particulière aux enfants handicapés. Ils veulent aussi que les enseignants s’occupent davantage des élèves en difficulté d’apprentissage. C’est ce qui ressort d’un sondage OpinionWay pour Apel (Association des parents d’élèves de l’enseignement libre) publié ce lundi 5 mars.
Pour le besoin de l’enquête, la question ci-après a été posée à quelque 639 parents d’enfants scolarisés issus d’un échantillon global de 1.503 personnes : « Quels projets et réformes pour l’enseignement à l’approche de l’élection présidentielle ? ».
La majorité des sondés sont parvenus à une seule conclusion : « il faut réformer ». Ainsi, ils sont 50% à vouloir une réforme « en profondeur » et 42% souhaitent réformer sur « quelques points seulement ». Chez les parents d’enfants scolarisés, les chiffres sont respectivement de 46% et 45%, selon le sondage OpinionWay pour le collectif Apel.
Outre les revendications, les personnes interrogées ont avancé quelques pistes de réformes, entres autres, « la création d’un vrai métier pour l’accompagnement des enfants en situation de handicap », la mise en place « des parcours adaptés aux élèves qui rencontrent des difficultés » voulue par 93% des Français, et autant de parents d’enfants scolarisés.
Ils sont également favorables à une « amélioration de la formation initiale des enseignants par le recours systématique à l’alternance » (84%). Ils proposent aussi le développement de « l’utilisation pédagogique d’outils numériques par les enseignants » (environ 83%).
Les Français estiment par ailleurs qu’on doit « renforcer, dans les résultats du baccalauréat, la part du contrôle continu » (78%), et que dans l’Éducation, qu’on « propose de nouveaux rythmes scolaires au primaire, mieux adaptés aux rythmes des enfants » (environ 75%). Les Français suggèrent qu’il « faut alléger et recentrer les programmes scolaires » (environ 63%). La possibilité de « permettre aux chefs d’établissements de choisir leurs enseignants pour constituer des équipes soudées autour d’un chef d’établissement » a également été évoquée par 62% des sondés.
Ce sondage a été réalisé du 15 au 19 février selon la méthode des quotas.