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Près de 343 000 étudiants internationaux viennent étudier en France. Ce qui fait de l’Hexagone, le premier pays d’accueil non anglophone.
Une étude réalisée par l’agence Campus France et dévoilée en novembre a révélé que 5 millions d’étudiants à travers le monde, soit 2,3% de la population étudiante mondiale, fréquentent un système universitaire étranger. Parmi eux, 343 000 jeunes choisissent les universités en France. Le pays devient donc le premier pays d’accueil non anglophone et le 4e privilégié par les étudiants internationaux derrière les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. "La France est au cœur de l’Europe, c’est la sixième puissance économique mondiale, notre recherche est reconnue avec 62 prix Nobel et elle attire des gens de tous les continents", a expliqué Béatrice Khaiat, directrice générale de Campus France citée par Le Figaro.
La place de la France est aujourd’hui disputée par de nombreux pays européens comme l’Allemagne et la Russie ou plus lointains comme la Chine, le Canada ou l’Arabie Saoudite. Ces pays mettent en avant des stratégies d’attractivité offensives pour séduire plus d’étudiants en particulier ceux venant d’Asie et de plus en plus du continent africain, souligne l’agence publique de promotion à l’étranger de l’enseignement supérieur français. "En France, tout ce qui est administratif est compliqué, les visas, ouvrir un compte en banque, renouveler son titre de séjour. Nous avons aussi un fort retard sur le nombre de cours en anglais", dénonce Béatrice Khaiat.
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Malgré cette position de la France, aucune université française ne figure dans le top 30 du classement dit de Shanghai. Celui-ci distingue 500 établissements d’enseignement supérieur dans le monde. Pour justifier cette situation, Béatrice Khaiat a déclaré que l’Hexagone ne dispose pas des mêmes moyens de communication que les grandes universités américaines. D’après toujours Campus France, le coût de l’accueil des étudiants étrangers en France s’élève à 3 milliards d’euros par an, mais rapporte 4,65 milliards d’euros.
