L’Agence régionale de santé (ARS) a dévoilé ce jeudi 1er octobre le bilan hebdomadaire de la circulation de la Covid-19 en Guadeloupe. Malgré une certaine forme de stabilité, le plateau "est très haut".
Les indicateurs de circulation du coronavirus en Guadeloupe indiquent que le virus reste "très actif" dans ce territoire français. Avec 1 000 nouveaux cas de Covid-19 et 15 décès supplémentaires en une semaine, les autorités sanitaires y ont dénombré près de 5 528 cas de contaminations depuis le début de l’épidémie, ainsi que 57 décès. D’après le bilan hebdomadaire publié par l’Agence régionale de santé (ARS) ce jeudi, la Guadeloupe, placée depuis une semaine en "zone d’alerte maximale", reste "très nettement au-dessus du seuil d’alerte, avec un taux d’incidence de 278,07 pour 100 000 habitants", rapporte RTL. Placé à 22,71 %, le taux de positivité reste stable. D’après Valérie Denux, directrice générale de l’ARS, le plateau "est très haut" malgré la stabilité dont témoignent ces indicateurs.
Les autorités locales sont surtout préoccupées par la saturation des hôpitaux. Une unité de 37 membres du personnel médical militaire est venue en renfort des équipes du CHU local. Ils ont ramené près d’une tonne de matériels. Mercredi, 27 personnes étaient encore admises en réanimation pour un total de 36 lits "Covid" ouverts. "Il n’est pas impossible que nous passions en état d’urgence sanitaire", a noté Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe. Ce dispositif pourrait être appliqué en cas de maintien du taux d’incidence pour les personnes âgées (291/100 000) et sans amélioration de la pression sur l’hôpital.
Bonne nouvelle, le facteur de reproduction du virus est de 0,92, soit inférieur à 1, un objectif pour les autorités sanitaires. Toutefois, ce chiffre doit être pris avec précaution. Dans la lutte contre la propagation du coronavirus en Guadeloupe, le préfet a déjà imposé plusieurs mesures de restrictions comme la fermeture des bars et restaurants, l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics ou encore l’accès aux plages restreint. La dernière mesure en vigueur est la présentation d’un motif impérieux, personnel, familial, de santé ou professionnel pour tout voyage entre la Guadeloupe, la Martinique et Saint-Martin à partir de ce 1er octobre.
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