La Russie accuse Frédéric Leclerc-Imhoff d’avoir été un mercenaire étranger et non un journaliste. Outrée, sa maman réagit.
Les forces séparatistes russes de Lougansk ont qualifié Frédéric Leclerc-Imhoff de mercenaire livrant des armes et non pas un journaliste. Écœurée, la mère du défunt a livré un message retranscrit par BFMTV.
"Votre communiqué me donne la nausée. Tout le monde ici connaît son engagement professionnel et personnel pour la démocratie, le respect humain et surtout une information libre, impartiale et honnête, toutes notions qui semblent bien éloignées de ce qui vous anime", a-t-elle commencé.
Alors qu’il accompagnait des civils à bord d’un bus humanitaire, le jeune journaliste de 32 ans a trouvé la mort, touché par un éclat d’obus. Il s’agit du second voyage de Frédéric Leclerc-Imhoff en Ukraine.
"Malgré la douleur, je sais pourquoi mon fils est mort. Un jour, les véritables responsables de cette absurdité criminelle devront rendre des comptes", poursuit la maman endeuillée.
À la suite de ce décès de Frédéric Leclerc-Imhoff, le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête. Elle a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine.
La mère de famille conclut son message par une pensée pour toutes les mères ukrainiennes qui pleurent leurs enfants, mais également tous les enfants ukrainiens pleurant leurs parents et toutes les mères russes qui ont vu trop tôt leurs jeunes partir soldats.
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