Illustration - SICCOLI PATRICK/SIPA
Le nombre de personnes concernées est sous-estimé, puisque les patients tardent à être diagnostiqués. L’Assurance-maladie va lancer une campagne de sensibilisation.
Au moins 1,5 million de Français sont actuellement affectés par l’insuffisance cardiaque.
Cette maladie, trop méconnue ne cesse pourtant de progresser, a annoncé l’Assurance-maladie. Le nombre de personnes concernées est sous-estimé, car les malades tardent à être diagnostiqués, rapporte Sud Ouest. Le chiffre devrait augmenter de 25% tous les quatre ans, selon la Caisse nationale d’Assurance-maladie. Pourtant, cette maladie est lourde de conséquences, car elle est à l’origine d’une détérioration de la qualité de vie, d’hospitalisations répétées ou encore du décès.
Essoufflement inhabituel, prise de poids rapide, œdèmes des pieds et des chevilles ou encore fatigue excessive. D’après l’Assurance-maladie, ces symptômes ne sont pas spécifiques, mais leur association ou leur récente survenue doivent faire penser à une insuffisance cardiaque. Ils sont à surveiller surtout à partir de 60 ans.
Effectivement, la maladie touche notamment cette catégorie. Le risque de la contracter augmente avec l’âge touchant ainsi 10 % des seniors de 70 ans et plus. Toutefois, une hausse est aussi constatée dans la catégorie des 55 ans en raison d’habitudes de vie délétères à la santé (tabagisme, sédentarité, alimentation), d’après la Cnam.
En raison de la méconnaissance de cette pathologie, l’Assurance-maladie va lancer le 25 septembre une campagne nationale de sensibilisation. Elle aura comme slogan : "Insuffisance cardiaque : et si votre cœur essayait de vous dire quelque chose ?"
Cet événement, organisé à l’approche de la Journée mondiale du cœur du 29 septembre, sera décliné pour le grand public dans la presse, à la radio, à la télévision ou sur les réseaux sociaux. Il a pour objectif d’améliorer la connaissance de l’insuffisance cardiaque, des signes d’alerte et ainsi en favoriser le diagnostic précoce, en incitant les patients à en parler avec leur médecin.
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