Illustration - CATERS/SIPA
"Nous n’avons rien inventé, cela existe dans d’autres pays comme les États-Unis ou les Pays-Bas et cela fonctionne très bien", a fait remarquer Sandrine Krief, une conseillère municipale en charge de la condition animale et membre du parti animaliste.
Depuis le mois de juin, les salariés de la mairie de Grenoble ont reçu l’autorisation de se rendre au boulot en compagnie de leur chien pour les besoins d’une expérimentation. Quatre élus, du parti EELV pour la plupart, ont fait la demande d’emmener leur chien au bureau. Si cette pratique existe déjà dans les entreprises privées, elle est loin de l’être dans les collectivités, le cas de la mairie de Grenoble est sans précédent.
Un règlement intérieur a été toutefois été décrété pour encadrer la présence des chiens au sein des locaux de bureaux. Il est interdit de ramener à la mairie des chiens de catégorie 1 et 2 comme les pitbulls ou les rottweilers. Des animaux de compagnie tels que furets, lapins, hamsters, ni les chats, ne sont pas non plus autorisés.
Des consignes sont aussi à observer par rapport aux autres salariés. A ce sujet, Sandrine Krief a expliqué qu’il faut "savoir composer avec la sensibilité de chacun". "Le but de cette expérimentation est de prendre en considération le bien-être animal mais pas d’imposer son animal aux autres, non plus", a-t-elle aussi ajouté.
Les chiens n’ont pas le droit de se nourrir au bureau, ni de se promener seuls sans leur maître dans les couloirs. Il faut aussi apposer des autocollants sur les bureaux concernés pour prévenir de la présence d’un chien, il en va de même pour les ascenseurs en privilégiant l’un d’eux. Après près de quatre mois de cette expérimentation, le maire de Grenoble, Eric Piolle a commenté que : "Les premiers retours sont très positifs". L’élu a aussi fait remarquer qu’ : "Amener son chien au bureau permet de créer du lien, ça apaise… Et cela n’empêche pas de travailler !", rapporte 20 Minutes.
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