Sept syndicats de police ont demandé lundi à être reçus par Emmanuel Macron. Une requête qui survient deux jours après les violences et les dégradations à Paris lors des mobilisations des "Gilets Jaunes".
L’ensemble des syndicats représentatifs de la police nationale ont demandé lundi à rencontrer le président de la République, à la suite des violences commises en marge des manifestations des "Gilets Jaunes".
Selon Europe 1, les sept syndicats de la police veulent lui exposer la "gravité de la situation". Le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), David Le Bars, a déclaré qu’ils veulent surtout éclairer Emmanuel Macron sur la stratégie à adopter en cas d’acte 4 de la mobilisation des "Gilets Jaunes".
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Les syndicats ont déjà demandé à être reçus par le ministre de l’Intérieur, mais sans succès. Ils veulent viser plus haut en saisissant le président de la République. Leur but est de lui expliquer les difficultés de leur métier, notamment la gestion du maintien de l’ordre. Jean-Claude Delage, secrétaire général d’Alliance, a rappelé qu’il y aura des blessés, voire des morts, chez les forces de l’ordre, s’il n’y a pas de changement de stratégie.
Selon le décompte de la presse française, beaucoup de syndicats policiers ont demandé à être reçus par Emmanuel Macron, à savoir Unité-SGP-FO, Alliance, Synergies, SCPN, Unsa-Police pour les gardiens de la paix, SICP pour les commissaires et les syndicats des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT) pour les officiers.
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