Illustration - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Ce nombre de signalements est en baisse. Mais comme en septembre et en octobre, ces atteintes à la laïcité concernent majoritairement les tenues et les ports de signes.
En octobre, 720 atteintes à la laïcité ont été signalées dans les écoles françaises. Les autorités n’en ont enregistré que 350 le mois suivant. C’est deux fois moins, mais toujours avec une forte part des incidents liés au port de signes et tenues religieux (39 %).
Il s’agit notamment du "port de signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse" et du "port de tenues qui ne manifestent pas par nature une appartenance religieuse (jupes, robes longues, abayas et des qamis", précise le ministère de l’Éducation.
Suivent ensuite les provocations verbales (12 %), les suspicions de prosélytisme (12 %), les contestations d’enseignement (10 %), les revendications communautaires (8 %), les refus d’activité scolaire (8 %) et les refus des valeurs républicaines (4 %).
Environ 16 % de ces faits ont eu lieu dans le 1er degré, 48 % dans les collèges et 36 % dans les lycées, selon le rapport. Les auteurs sont dans la majorité des cas des élèves (85 %), mais aussi des parents d’élèves (7 %) et des personnels (5 %).
Le ministre Pap Ndiaye a promis la "transparence" sur ces sujets. Invité de Franceinfo, il a fait valoir l’importance de "continuer à bien veiller à appliquer la loi de 2004 (sur les signes religieux à l’école) avec fermeté et discernement".
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