Illustration - Olivier Coret/SIPA
Bourses revalorisées de 4%, aide de 100 euros… Le gouvernement a annoncé différentes mesures prévues à la rentrée pour soutenir les étudiants précaires.
Dans le cadre de la lutte contre les impacts de l’inflation, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures pour soutenir les étudiants précaires, rapporte Le Parisien. Selon un communiqué, diffusé jeudi, les bourses sur critères sociaux seront revalorisées de 4% à la rentrée. Ce dispositif fait partie du projet de loi sur le pouvoir d’achat présenté le même jour en Conseil des ministres.
Le journal précise que cette revalorisation représentera l’augmentation la plus importante sous la présidence d’Emmanuel Macron. Elle s’aligne sur la hausse d’autres prestations sociales comme le RSA ou les allocations familiales. "C’est une hausse historique, tenant compte de cette situation extraordinaire et qui s’ajoute aux revalorisations de + 3,3 % décidées lors du précédent quinquennat", a salué le gouvernement dans un communiqué.
Outre la revalorisation des bourses, une aide exceptionnelle de rentrée de 100 euros sera proposée également aux étudiants boursiers ainsi qu’aux bénéficiaires des APL ne résidant plus chez leurs parents.
Selon le gouvernement, la même aide exceptionnelle sera distribuée aux ménages modestes. Par ailleurs, le repas universitaire à 1 euro pour les étudiants boursiers ou précaires sera maintenu durant toute l’année universitaire 2022-2023. Le gouvernement a noté que près de 32 millions de repas, ont été servis depuis 2020.
Un autre dispositif prévu par la loi est la revalorisation des APL.
Près de 800 000 étudiants profiteront de cette mesure. "Ces annonces exceptionnelles viennent en complément des mesures de protection déjà annoncées comme le gel des droits d’inscription à l’université et des loyers des résidences universitaires", a indiqué l’exécutif.
Le syndicat étudiant L’Alternative n’est pas convaincu par toutes ces mesures gouvernementales. Il a déploré une revalorisation des bourses insuffisante et demande la suppression de la CVEC, véritable taxe étudiante, indexée sur l’inflation. "Le gouvernement prouve une fois de plus son mépris de la jeunesse", a lancé le syndicat dans un communiqué.
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