Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé une "instrumentalisation de la justice".
Une enquête préliminaire pour "abus de confiance" et "recel" a été ouverte, le 14 mai dernier. Elle vise plusieurs dirigeants de La France insoumise (LFI). Mardi 30 juin, le chef de file des Insoumis a condamné cette enquête. "Les intimidations, ça suffit !", a-t-il dénoncé, à la suite de la révélation de ces investigations par Le Canard enchaîné.
En décembre dernier, les dirigeants Insoumis ont été condamnés pour rébellion en réunion après la perquisition menée dans leurs locaux en 2018. Selon Le Canard enchaîné, le mode de règlement de dommages-intérêts est remis en cause, puisque le montant de 26 500 euros a été émis par le parti La France Insoumise (LFI) et non par les condamnés.
Dans son communiqué, le leader LFI Jean-Luc Mélenchon a défendu le recours aux moyens de son parti pour payer les dommages-intérêts à destination des parties civiles. Ces dernières sont composées de magistrats et de policiers.
"Si la partie pénale, les amendes, doivent être réglées personnellement par les justiciables, ce qui a été fait par chacune des personnes concernées, les dommages et intérêts relèvent eux du civil. Ils peuvent donc à ce titre être réglés par un tiers", a-t-il indiqué.
Pour rappel, le député des Bouches-du-Rhône avait déjà recouru à cette pratique en 2019 pour régler les frais de justice d’un journaliste du Monde. Son avocat avait parlé d’une simple avance.
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