Jacques Witt/SIPA
Dimanche 17 juillet, le président Macron a appelé "les forces républicaines" à "redoubler de vigilance" face à un antisémitisme "encore plus brûlant" et "rampant" qu’il y a plus de deux décennies.
"Nous n’en avons pas fini avec l’antisémitisme. Et nous devons en faire le constat lucide", a déclaré Emmanuel Macron lors d’un discours à Pithiviers (Loiret) qui commémore le 80e anniversaire de la Rafle du Vel d’Hiv. "Cet antisémitisme est encore plus brûlant, rampant, qu’il ne l’était en 1995, dans notre pays, en Europe, et dans tant d’endroits du monde", a-t-il ensuite souligné, dans des propos retranscrits par les médias français comme TV5 Monde.
Le chef d’État a ensuite repris les mots de Jacques Chirac qui, en 1995, avait reconnu la responsabilité de la France dans cette Rafle. "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire. La France ce jour-là accomplissait l’irréparable", a déclaré Emmanuel Macron.
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Dans son discours, le Président a averti que l’antisémitisme "peut prendre d’autres visages, se draper dans d’autres mots, d’autres caricatures". Et selon lui, "l’odieux antisémitisme" est toujours présent… "il rode, toujours vivace, persiste, s’obstine, revient". Il cite notamment, selon ses propos termes, la ‘barbarie terroriste’, les ‘assassinats et crimes’, les résurgences sur les réseaux sociaux ou les ‘profanations de tombes’. "Il s’immisce dans les débats sur les plateaux de télévision. Il joue de la complaisance de certaines forces politiques", a continué le chef de l’État
Emmanuel Macron a donc appelé "les forces républicaines de notre pays" à "redoubler de vigilance".
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