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En vacances depuis quelques jours au fort de Brégançon, Emmanuel Macron a répondu aux questions des journalistes depuis Bormes-les-Mimosas.
En vacances, Emmanuel Macron a répondu aux questions des journalistes samedi 27 juillet, depuis Bormes-les-Mimosas. Il a affirmé que la crise n’est "pas du tout terminée" quand les journalistes l’ont interrogé sur le mouvement des "Gilets jaunes". L’acte 37 de la mobilisation a été, en effet, marqué par une attaque contre la permanence d’un député LREM à Perpignan.
"Je ne pense pas que ce soit une crise. Il y a des problèmes profonds dans notre pays qui sont liés à tant de choses", a-t-il expliqué. Selon lui, ils sont liés à l’injustice, aux difficultés économiques qu’on connaît depuis très longtemps, aux défis qu’on a devant nous, liés au vieillissement, au numérique, à l’écologie... "Je pense que ceci crée des peurs", a renchéri le président de la République en précisant que notre défi, c’est d’y répondre.
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Afin de rassurer les Français, le chef de l’Etat a assuré qu’il continue à exercer sa tâche avec beaucoup de détermination et d’humilité. "Il faut redonner du sens à l’action", a-t-il poursuivi et non pas chercher à éteindre les peurs. Selon ses dires, il est nécessaire de redonner une perspective, un cap de ce qui est "vivre ensemble entre Français de manière apaisée".
En vacances, Macron affirme que la "crise" n’est "pas du tout derrière nous" pic.twitter.com/c5zgqG49ne
— BFMTV (@BFMTV) 27 juillet 2019
À cette occasion, Emmanuel Macron a aussi onn son avis concernant la démission de François de Rugy. Le président a ainsi mis en garde contre "les tweets, les polémiques, les invectives qui montent et parfois nous conduisent à agir et à surréagir". Il a, par conséquent, prôné la modération.
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