"On prend nos responsabilités", a déclaré le patron de Doctolib, le poids lourd français des rendez-vous médicaux, qui a modifié son éventail de services.
Le président de Doctolib, Stanislas Niox-Château a annoncé mercredi les nouveaux dispositifs pris par la plateforme qui compte actuellement 170 000 soignants abonnés à ses services en France. Deux mois après la polémique au sujet de naturopathes référencés sur son site, le poids lourd français des rendez-vous médicaux modifie son éventail de services. " Nous avons décidé de nous recentrer exclusivement sur les professionnels référencés par les autorités sanitaires", le président sur les propos repris par Le Figaro. En conséquence, 5 700 praticiens du bien-être ne seront plus autorisés à utiliser leurs services. Ces naturopathes, sophrologues ou encore hypnothérapeutes disposent d’un délai de "six mois pour trouver une autre solution ", a-t-il souligné.
Fin août, Doctolib a été pointé du doigt en référençant des naturopathes aux pratiques dangereuses, proches du charlatanisme ou de dérives sectaires. Stanislas Niox-Château a défendu ce recentrage comme un choix logique. Cette décision a d’ailleurs été prise après six semaines de consultations avec les ordres de santé, les syndicats de soignants, les associations de patients, etc. Même si " les activités de bien-être ont leur place et sont légales", elles ne sont "pas encadrées" et il n’existe "aucun moyen de vérifier le niveau de qualification" de ceux qui les pratiquent, explique le patron de Doctolib assurant qu’ils ont pris leurs responsabilités.
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