Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a évoqué jeudi 25 mars les "fêtes clandestines et les fêtes sauvages", qui selon lui, constituent "la première difficulté" en matière de non-respect des règles sanitaires.
A l’occasion d’un déplacement à Bordeaux, Gérald Darmanin a fait allusion devant la presse jeudi dernier aux fêtes clandestines. Selon le ministre de l’Intérieur, depuis le 15 janvier, plus de 300 fêtes de ce type ont été enregistrées par les services de son ministère.
Le responsable a fait remarquer que parfois au regard des conditions dans lesquelles les forces de l’ordre interviennent pour faire appliquer les mesures sanitaires, il se demande si "une partie, une toute petite partie de nos concitoyens ne se rendent pas compte de ce qu’ils font".
Gérald Darmanin a évoqué des interventions qu’a encore fait la police hier et avant-hier, avec "des centaines de personnes" parfois, "sans aucune protection, qui veulent pouvoir communiquer entre eux dans des conditions de non-respect des règles sanitaires".
Le ministre de l’Intérieur a aussi tenu à indiquer que tout le monde devra comprendre que les policiers et gendarmes sont "des pères et mères de famille touchés eux aussi par le Covid-19".
Dans la foulée, il a fait des confidences sur le cas d’"un jeune gardien de la paix qui est décédé il y a quelques jours de cette maladie".
"Pour les jours qui viennent et les semaines qui viennent", la consigne est "ne pas se regrouper, le maximum possible", a martelé Gérald Darmanin, rapporte 20 Minutes.
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