Le mardi 22 février, le ministère de la Santé a fait savoir qu’il allait suivre l’avis de la HAS (Haute autorité de santé), pour réserver la vaccination avec Janssen aux cas ‘très’ particuliers.
Dans son avis publié en début de semaine, la HAS indiquait que la vaccination avec Janssen provoquait "une légère augmentation du risque d’infarctus du myocarde dans les deux semaines suivant" l’injection chez les (adultes) de moins de 75 ans. Une conclusion temporaire, soutenue par des données "de pharmaco-épidémiologie issues du rapport EPI-PHARE du 18 janvier 2022", et qui doit toutefois être confirmée au niveau européen, via l’EMA (Agence européenne du médicament). Comme le rapporte Le Figaro, la HAS conseille alors de "reporter la vaccination avec le vaccin Janssen".
Quant aux cas particuliers évoqués, il s’agit notamment de "personnes à risque de forme sévère de la maladie qui présentent une contre-indication à l’administration d’un vaccin à ARN messager". Ils devraient continuer à recevoir le vaccin dans l’intervalle, selon la HAS.
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Le ministère de la Santé compte ainsi suivre cet avis, en suspendant l’utilisation du vaccin quelques semaines. "Un DGS urgent (message transmis directement aux professionnels) devrait être envoyé par le ministère aujourd’hui ou dans les jours qui suivent" aux professionnels de santé, est-il indiqué, et que cette suspension serait temporaire, dans l’attente des "travaux européens de pharmacovigilance".
Une réunion devrait être organisée au début du mois de mars en marge du Prac (Comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance) de l’EMA.
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