Le gouvernement refuse toujours la réintégration des soignants non-vaccinés contre la Covid-19, maintenant ainsi leur obligation vaccinale, a fait savoir Olivier Véran sur France 2.
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a notamment cité dans ses arguments que "ça ne changerait rien au schmilblick" et aux difficultés que subit l’hôpital. Il y a plus d’un an, quand cette mesure est entrée en vigueur, celui qui était alors ministère de la Santé estimait que 15 000 soignants et autres professionnels concernés n’avaient pas encore été vaccinés, et avaient été ainsi suspendus, rappelle Le Parisien. Bien évidemment, ce nombre a diminué au fil du temps, certains s’étant finalement décidés à recevoir au moins une dose.
Olivier Véran a également fait savoir que "les soignants [non suspendus] ne sont pas férus de l’idée", rappelant que la Haute Autorité de santé (HAS) avait recommandé, il y a quelques mois, le maintien de cette obligation vaccinale.
> À lire aussi : Covid-19 : abrogation de l’obligation vaccinale en Nouvelle-Calédonie
Par ailleurs, les députés La France insoumise (LFI) ont déposé une proposition de loi pour réintégrer les personnels suspendus "grâce à̀ un protocole sanitaire renforcé". Selon un sondage Harris Interactive commandé par les Insoumis, trois quarts des Français interrogés y sont favorables, mais à condition d’imposer ‘un protocole sanitaire renforcé (présentation d’un test négatif et port d’équipements de protection individuelle)’.
Pendant les débats, Thomas Mesnier, député de la majorité présidentielle, a déploré une "non-solution à un problème sérieux".
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re
.@olivierveran : "Le tri des patients n’existe pas en médecine et réintégrer les soignants non-vaccinés ne changerait rien au schmilblick" 🔴🗣 #Les4V pic.twitter.com/Z5bOXUVxMc
— Telematin (@telematin) November 17, 2022