Stephanie Nano/AP/SIPA
Alors que le spectre d’une neuvième vague d’épidémie de coronavirus plane sur les Français à l’approche des fêtes de fin d’année, le gouvernement veut un meilleur accès à l’antiviral Paxlovid. C’est un traitement qui réduit les risques d’hospitalisation et de décès liés à la Covid-19.
Ces dernières semaines, le nombre de cas quotidiens d’infection au coronavirus augmente de façon significative en France, laissant craindre une neuvième vague épidémique à l’approche des fêtes. Face à cette situation, l’exécutif mise sur la "responsabilité" de la population. En faisant le point sur la situation dans le pays, le ministre de la Santé a annoncé vendredi la mise en place d’une "ordonnance conditionnelle" pour l’antiviral Paxlovid.
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Dorénavant, les médecins généralistes peuvent prescrire ce médicament de Pfizer cas de contamination à la Covid-19. Dès que la personne développe des symptômes et que l’infection est confirmée par un test, elle peut se faire délivrer du Paxlovid en pharmacie grâce à l’"ordonnance conditionnelle". Cette mesure a été confirmée par un arrêté paru samedi au Journal officiel. François Braun estime qu’elle "facilitera la prise rapide du médicament des personnes les plus fragiles".
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Le Paxlovid a déjà prouvé son efficacité. Il permet d’empêcher l’évolution vers des formes graves de la Covid-19. "C’est un antiviral qui bloque la réplication (du virus), qui permet quand on le prend dans les trois ou 5 premiers jours des symptômes d’empêcher l’évolution vers des formes graves", rappelait fin novembre Brigitte Autran, la scientifique à la tête du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).
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