La suppression de postes auprès de l’équipementier automobile Valeo s’élève à 12 000 dans le monde au premier trimestre. La firme affirme avoir enregistré une perte nette de 1,2 milliard d’euros de janvier à juin.
La chute du marché automobile en est la cause. L’équipementier automobile Valeo affirme, mardi 21 juillet, avoir supprimé 12 000 postes dans le monde au premier semestre, dont près d’un millier en France. Les contrats intérimaires sont surtout concernés par cette suppression massive. Afin de maintenir le cap, le groupe envisage de diminuer ses coûts tout en s’adaptant à la chute des ventes causée par la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus.
Ces réductions d’effectifs ont concerné "toutes les régions du monde", a confié le président-directeur général de Valeo, Jacques Aschenbroich, lors d’une audioconférence. En Europe, où "un peu plus de 4 000" emplois ont été supprimés, dont "un peu moins de 1 000" en France, le groupe n’a pas procédé à un licenciement sec, a-t-il ajouté sur le récit de Franceinfo. Par ailleurs, les résultats financiers du groupe sont décevants avec une perte nette de 1,2 milliard d’euros enregistrée de janvier à juin. Le chiffre d’affaires du groupe est passé de 9,78 milliards au premier trimestre 2019 à 7,06 milliards d’euros sur la même période cette année.
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