La Haute autorité de santé a rendu, vendredi 9 octobre, un avis "favorable" à un troisième type de tests pour diagnostiquer la Covid-19 chez les personnes ayant des symptômes.
Afin de mieux contrôler l’épidémie de coronavirus, la Haute autorité de santé a donné son feu vert aux tests rapides. Vendredi, elle a rendu un avis "favorable" aux tests antigéniques pour détecter les cas positifs de Covid-19, en quelques minutes, chez des personnes présentant des signes de la maladie.
Lors d’une conférence de presse en ligne, la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, a fait valoir l’importance de " tester plus de personnes et plus vite". Elle a indiqué que cela permettrait de savoir "si on est face à un foyer d’infection".
La situation sanitaire entraîne actuellement une "très forte demande" pour se faire dépister. Ces tests antigéniques seront pratiqués dans le cadre d’"actions de dépistage à large échelle au sein de populations ciblées", comme les universités ou le personnel des hébergements collectifs.
Le prélèvement pour un test antigénique est également fait dans les narines à l’aide d’un écouvillon. Ce test ne nécessite en revanche pas d’analyse en laboratoire. Les tests RT-PCR détectent le matériel génétique du coronavirus, tandis que les tests antigéniques repèrent des protéines du virus.
Ce test rapide peut se faire chez un médecin généraliste, un infirmier ou un pharmacien. Quant à son résultat, il peut être donné en 10 à 30 minutes, selon l’information relayée par les médias. La pratique de ces tests permettrait de désengorger les laboratoires d’analyses.