KONRAD K./SIPA
Cinq femmes de détenus ont décidé d’écrire à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, pour l’alerter sur les conditions de détention peu adaptées, subies par leurs conjoints en cette période de confinement.
Le milieu carcéral est aussi concerné par la mesure de confinement en lien avec la lutte contre la propagation du coronavirus. De leur côté, des femmes de détenus dénoncent les conditions de détention de leurs conjoints en alertant sur le caractère "punitif" de l’isolement obligatoire. Elles ont alors pris la décision d’adresser une lettre à Nicole Belloubet pour que la ministre reconsidère la situation des prisonniers.
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Selon cinq femmes soutenues par 150 autres familles de détenus de par la France : "Les deux punitions dans les prisons françaises pour les détenus ce sont le quartier disciplinaire ou l’isolement". Mais depuis l’entrée en confinement, "c’est l’isolement pour tout le monde", ont-elles aussi commenté. "Aucune activité et au mieux une promenade par jour. Certains ont le droit à du sport mais c’est rare", ont aussi fait remarquer les femmes des détenus.
Elles ont également déclaré que ces derniers se retrouvent tous dans des "situations punitives", rapporte Francetvinfo.fr. Elles réclament que leurs conjoints soient protégés en leur fournissant des masques de protection et du gel hydroalcoolique. "Les protections dépendent de chaque directeur, voire même de chaque bâtiment", ont-elles aussi fait savoir.
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